Présentation de la ferme
Le GAEC des Collines existe depuis 2004 en polyculture élevage avec 140 têtes dont 70 vaches laitières et s’étend sur 130 hectares dont 70% de la surface en herbe pour l’alimentation des animaux. L’activité principale est la production laitière et la secondaire est céréalière avec une quinzaine d’hectares de blé et autant en maïs grain.
De tristes réalités à Roderen, dignes d’une vraiment très mauvaise série télévisée….
À Roderen et dans ses environs, tout un chacun connaît la ferme Wolfersperger installée à la sortie Est du village. Qui n’a pas un jour ou l’autre goûté à l’une de ses productions ou tout simplement contemplé avec un œil distrait son troupeau baguenaudant paisiblement dans les verts pâturages sous-vosgiens alentours…
Cette exploitation est menée depuis deux générations avec compétence, clairvoyance et le souci du respect des personnes, des animaux et de l’environnement. En 1997, quand Pascal succède à son père pour perpétuer la tradition familiale dans laquelle il a évolué depuis sa toute tendre enfance, c’est une exploitation qui tourne et le fils de Clément s’attelle à la tâche avec enthousiasme et l’indispensable amour de son métier. En 2004, il construit une nouvelle étable avec salle de traite et les dernières nouveautés en matière de stockage. L’exploitation familiale entame une nouvelle jeunesse et Pascal, efficacement secondé par l’expérience de son père, prend bien du plaisir à exercer cette activité qu’il aime. Tout va pour le mieux jusqu’en 2014, une petite décennie après la modernisation de l’exploitation grâce à un investissement conséquent…
Mais que se passe-t-il donc aujourd’hui ?
La santé des bêtes se dégrade. Elles toussent, souffrent d’écoulements nasaux, de diarrhées, de mammites, de zones infectées et purulentes, deviennent apathiques et se laissent dépérir. En à peine deux ans le troupeau est réduit de moitié !
Pendant ce temps, on l’imagine aisément, Pascal se démène pour tenter de cerner le problème, découvrir les raisons de cette « pandémie » et être en mesure de trouver des remèdes. Il fait se multiplier les analyses (air, eau, sol, fourrage, suivi météorologique, etc.), fait pratiquer des autopsies, fait appel à tout ce que les environs comptent de vétérinaires, demande aux instances publiques d’intervenir et de peser sur les études. Depuis la mi-septembre 2016, à l’initiative de la Préfecture, les analyses menées avec des moyens importants par le groupe INERIS se sont encore intensifiées. Rien n’y fait… Aucune découverte significative n’est faite si ce n’est la quasi certitude que les problèmes rencontrés sont toutefois liés au lieu même de l’implantation de l’exploitation car quand les bêtes sont transportées vers des pâtures éloignées de Roderen leur état de santé est en constante amélioration et une fois revenues au bercail c’est la rechute !
« Petite » curiosité
Les autorités sanitaires demandent à Pascal de faire cas du principe de précaution en ne consommant pas le lait de ses bêtes et lui interdisent carrément de le vendre directement aux consommateurs. Mais en parallèle, la laiterie continue de collecter la production de son cheptel et à commercialiser ce lait. La raison invoquée : ce lait étant dilué dans la masse, il ne présente aucun danger à la consommation….. ! Étonnant, non ?
La création du présent site est une sorte de SOS lancé à tous les visiteurs car la situation, tant professionnelle que financière et humaine, devient pour le moins désespérante…
L’inquiétude est d’autant plus vive que si les bêtes sont atteintes par un mal auquel on ne trouve pour le moment ni origine ni explication, qu’en est-il pour les personnes qui vivent sur l’exploitation et par extension pour la population locale ???
Vous y trouverez des photos et vidéos témoins, tout comme les courriers et le résultat des nombreuses analyses effectuées.

